Nastassja Martin, une anthropologue pour le vivant

Questionner les façons d’être au monde et révéler d’autres manières de se relier à ce monde : c’est le mot d’ordre du travail de l’anthropologue Nastassja Martin, de l’Alaska au Kamtchatka. On lui doit des livres qui ont touché un très large public : Les âmes sauvages. Face à l’Occident, la résistance d’un peuple d’Alaska (2016), Croire aux fauves (2019) et À l’Est des rêves. Réponses even aux crises systémiques (2022).
Revenue des confins du monde, Nastassja Martin a recentré son travail au plus proche de son environnement familier, là où elle réside : les Hautes-Alpes, où les habitants constatent de jour en jour la disparition inéluctable des glaciers alpins. Engagée dans un collectif citoyen luttant pour la protection des glaciers du canton de La Grave, elle rencontre le photographe Olivier de Sépibus. Il en résulte un très beau livre, Les sources de glace (2025), alliant textes et photos sur les glaciers et leur évolution face au réchauffement climatique.
Pour entendre la voix, forte, de Nastassja Martin, Au Service du Vivant recommande cette semaine le bel entretien qu’elle a accordé récemment à France Culture :
www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/de-cause-a-effets-le-magazine-de-l-environnement/nastassja-martin-une-anthropologue-aux-confins-des-sommets-et-en-quete-de-la-memoire-du-vivant-9418940