Les déserteurs. 4. Le dire en roman

Ils et elles sont un certain nombre, aujourd’hui, à ne plus trouver de sens à leurs études ou à leur métier. Ils choisissent donc, quand ils en ont la possibilité, de « déserter », à l’image de ces étudiants d’AgroParisTech dont le bref mais magistral discours de fin d’étude a connu un retentissement immense : ils y proclamaient leur projet de se détourner de l’agro-industrie à laquelle les destinait leur prestigieux diplôme, pour bifurquer vers la pratique d’une agriculture ou d’autres activités respectueuses du vivant (https://www.youtube.com/watch?v=SUOVOC2Kd50). Certains de ces étudiants sont venus s’installer dans le Tarn.
Pour cette dernière écoute de la série sur la bifurcation/désertion, on accompagnera deux écrivaines, Violaine Berot (/C’est plus beau là-bas/) et Corinne Morel-Darleux (/La Sauvagière//),///qui passent par la fiction pour dire la nécessité de partir, de bifurquer. Vingt minutes d’un entretien à deux voix où les mots sonnent si juste :
www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-e-de-et-maintenant/bifurquer-deserter-cheminer-vers-le-sauvage-7326100