Les déserteurs. 1. Un sport de riche ?

Ils et elles sont un certain nombre, aujourd’hui, à ne plus trouver de sens à leurs études ou à leur métier. Ils choisissent donc, quand ils en ont la possibilité, de « déserter », à l’image de ces étudiants d’AgroParisTech dont le bref mais magistral discours de fin d’étude a connu un retentissement immense : ils y proclamaient leur projet de se détourner de l’agro-industrie à laquelle les destinait leur prestigieux diplôme, pour bifurquer vers la pratique d’une agriculture ou d’autres activités respectueuses du vivant (https://www.youtube.com/watch?v=SUOVOC2Kd50).
Certains de ces étudiants sont venus s’installer dans le Tarn.
Au Service du Vivant propose cette semaine et les suivantes une série d’écoutes consacrées à la désertion/bifurcation, qu’elle concerne des jeunes diplômés ou des personnes engagées de longue date dans la vie professionnelle. Dans notre premier épisode, le sociologue Morgan Meyer, qui a travaillé sur le cas des étudiants des grandes écoles, nous aide à prendre la mesure du phénomène et de ses limites. Il le fait en tant que l’invité de l’émission Zoom zoom zen, qui traite de sujets sérieux avec une bonne dose d’humour.
On rit donc beaucoup tout en comprenant mieux ce que la désertion des jeunes diplômés implique et indique :
www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/zoom-zoom-zen/zoom-zoom-zen-du-mardi-14-janvier-2025-2656233